L’oscillation de la balançoire donne le rythme à la chorégraphie qui interroge sur le basculement entre deux mondes : La vérité et la réalité.
La vérité ? La vérité, doit-elle être la réalité ? Ce sont autant de questionnements que le spectateur est amené à se poser au fil du temps. Les danseurs oscillent comme la balançoire entre les deux états. Leur danse oppose la vérité à l’esprit et la réalité à leurs corps. L’esprit, doit-il être en accord avec le corps pour que réalité et vérité ne fassent qu’un ?
Un corps en mouvement, un corps flottant, un corps suspendu, un corps hésitant, un corps qui peut et un corps qui veut. La réunion de trois corps, trois expressions, trois rythmes et d’une balançoire dans un même espace, plante le décor de la réflexion philosophique.
Devons-nous considérer comme vraie la perception que nous avons de la réalité qui nous entoure ? Le monde extérieur change en permanence, évolue en fonction de nos actes, nous faisant passer une réalité à une autre.
Si nous imaginons la vérité comme un spectre lumineux, alors la réalité n’en est qu’une infime partie.