Artiste danseur Chorégraphe
contemporain et urbain
Roméo Bron Bi
Je suis Roméo Bron Bi, artiste danseur basé à Strasbourg, où je développe mon approche unique en fusionnant danse africaine traditionnelle, contemporaine et danse urbaine. À travers mes créations, j’explore les émotions humaines, les relations interculturelles et les parcours de vie. Passionné par la scène et l’enseignement, je suis disponible pour collaborer sur des projets artistiques et participer à des spectacles, avec la possibilité de me déplacer. Vous trouverez ci-dessous mon CV, détaillant mes expériences et collaborations.
Un parcours de danseur-interprète
Je suis né à Zuénoula, en Côte d’Ivoire, et j’ai grandi dans la ville d’Abidjan.
Depuis ma plus tendre enfance, la danse est mon langage, un moyen d’expression qui me permet de communiquer mes émotions, mes pensées et mes expériences. Je puise mon inspiration dans mes racines ivoiriennes, mon parcours personnel, et mes réflexions sur les relations humaines. À travers mon art, je cherche à exprimer mes joies, mes douleurs, mes convictions et mes engagements. En tant que danseur et chorégraphe, je fusionne la danse africaine traditionnelle, la danse contemporaine et la danse urbaine moderne pour créer une signature unique.
Autodidacte, j’ai perfectionné mon art au fil des rencontres et des apprentissages, aux côtés de danseurs et chorégraphes tels que Pierre Doussaint, Koffi Kôko, Julia Sima, Hervé Koubi, Salia Sanou, Andréya Ouamba, Jonathan Pranlas, Sylvie Pabiot, Didier Théron, Max Diakok et Frey Faust.
« Lorsque je danse, je ne peux pas penser à autre chose. Je
ne peux qu’être accompli »
Un parcours de danseur-interprète
C’est en 2005 que j’ai décidé de transformer ma passion en métier. En 2010, après avoir gagné une certaine notoriété dans mon pays natal, notamment en participant à la cérémonie du 50e anniversaire de l’indépendance sous la direction de George Momboye et en apparaissant sur de nombreux plateaux TV, j’ai dû fuir la Côte d’Ivoire en raison de la guerre civile.
Je me suis installé au Bénin, où j’ai commencé à collaborer étroitement avec l’Institut français. En 2012, j’ai eu l’opportunité de me faire remarquer avec le Trio Jasp’Company dans le cadre de la triennale « Dansons » de l’ADEA, au SIAO au Burkina Faso. J’ai également participé au festival « Dansons Maintenant » organisé par la fondation Zinsou au Bénin, avec la pièce « Éclipse » en 2011. Grâce à l’Institut français du Bénin, j’ai eu la chance de tourner en Afrique du Sud, au Ghana, au Togo, au Maroc et en Algérie.
Artiste international
En 2013, j’ai quitté le Bénin pour m’établir en France. Depuis, j’ai eu l’opportunité de m’associer à de nombreuses compagnies en tant qu’interprète, notamment avec la compagnie AToU, Awoulath Alougbin, la compagnie Wejna, Richard Dossou, George Momboye, la compagnie Trio, et Didier Théron. Avec cette dernière, j’ai eu la chance de me produire chez Louis Vuitton, ainsi qu’au Japon à travers trois festivals : le Daidogei World Cup à Shizuoka pour le spectacle La Grande Phrase, la triennale internationale d’art contemporain d’Aichi et la Setouchi Triennale à Takamatsu pour le spectacle GONFLE/Véhicule – Air.
Je me suis également rendu en Guadeloupe avec la compagnie Boukoussou autour du projet Depwofondis. Actuellement, j’interprète le rôle principal de la pièce Utopia / Les Sauvages pour la compagnie Baninga, sous la direction du chorégraphe Bidiefono Delavallet.
En parallèle, j’ai collaboré avec des artistes plasticien.ne.s de renommée internationale tels que Bruce Clarke (Angleterre), Nicole Dufour (Suisse) et Simplice Haouanssou (Bénin), en réalisant des performances en dialogue avec leurs œuvres. J’ai également produit des performances pour le musée Vaudou de Strasbourg et le théâtre BAAD à New York en 2016, entre autres.
Retombées presse
La Compagnie BRON BI
Après avoir été interprète pour de nombreuses compagnies, j’ai décidé de créer ma propre compagnie en 2017 afin de développer mon propre langage artistique et en faire mon identité.
Les projets de ma compagnie s’articulent autour de l’existence physique et émotionnelle de chacun, et des relations entre les individus et leur environnement. En tant que chorégraphe, je puise mon inspiration dans mes origines gouro en Côte d’Ivoire, dans la guerre qui m’a contraint à quitter mon pays, et dans mon parcours de danseur, qui m’a conduit à vivre au Bénin, en France, et à voyager dans de nombreux pays d’Afrique et d’ailleurs. Mes œuvres sont le reflet de ces nombreuses influences artistiques et de mon désir de dialogue interculturel.
À ce jour, j’ai produit trois spectacles :
- 8 minutes de balançoire
- Le Voyage de Roméo (en collaboration avec la compagnie Wejna)
- Anh-Moûh, la relation d’un enfant à sa mère
J’ai également créé un festival dédié à l’afropéanisme, l’Afropean Culture Festival, à Strasbourg, dont la troisième édition aura lieu en juin 2023.
Enfin, la compagnie a une forte vocation pédagogique. Je consacre une grande partie de mon activité à la transmission, en enseignant la danse afro-urbaine et la danse contemporaine d’inspiration à travers des cours, des stages et des masterclass, destinés à un public d’enfants, d’adolescents et d’adultes, de tous niveaux.
Mes spectacles réalisés à ce jour
8 minutes de balançoire
« 8 minutes de balançoire » explore la frontière entre la vérité et la réalité à travers un mouvement perpétuel. Cette chorégraphie interroge le spectateur sur la perception du monde et la relation entre le corps et l’esprit. Dans un jeu d’oscillations, les danseurs naviguent entre deux états, révélant un questionnement philosophique profond.
Propos artistique
L’oscillation de la balançoire donne le rythme à la chorégraphie qui interroge sur le basculement entre deux mondes : la vérité et la réalité. La vérité est-elle la réalité ? La réalité est-elle vraiment la vérité ? La vérité doit-elle être la réalité ?
Ce sont autant de questionnements que le spectateur est amené à se poser au fil du temps. Les danseurs oscillent comme la balançoire entre les deux états. Leur danse oppose la vérité à l’esprit et la réalité à leurs corps.
L’esprit doit-il être en accord avec le corps pour que réalité et vérité ne fassent qu’une ? Un corps en mouvement, un corps flottant, un corps suspendu, un corps hésitant, un corps qui peut et un corps qui veut.
La réunion de trois corps, trois expressions, trois rythmes et d’une balançoire dans un même espace, plante le décor de la réflexion philosophique. Devons-nous considérer comme vraie la perception que nous avons de la réalité qui nous entoure ?
Le monde extérieur change en permanence, évolue en fonction de nos actes, nous faisant passer d’une réalité à une autre. Si nous imaginons la vérité comme un spectre lumineux, alors la réalité n’en est qu’une infime partie.
Distribution
- Chorégraphie : Roméo Bron Bi
- Interprètes : Achille GWEM, Anaïs KHAIZOURANE, Roméo BRON BI
- Musique : Kenza KHAIZOURANE
- Création lumière : Jean-Pierre Nepost
- Production : Compagnie BRON BI
- Soutiens : Spectacle produit avec le soutien à la création de la Fabrique théâtre de Strasbourg et de la MJC de Noisiel pour la mise à disposition de studios.
Calendrier de tournée
- La Scène du canal, Paris : du 17 novembre 2017 au 23 mars 2018
- Opéra de Saint-Etienne : 03 octobre 2020
Le voyage de Roméo
« Le voyage de Roméo » raconte l’itinéraire d’un danseur ivoirien, fuyant la guerre pour réinventer sa vie en France. À travers cette pièce, la danse devient le reflet d’une migration où chaque mouvement porte la résilience, l’adaptation et l’espoir. C’est une œuvre qui explore la transformation personnelle à travers le corps et le parcours de l’exil.
Le voyage de Roméo
Durée : 40 minutes
Propos artistique
Cette pièce est un portrait, celui de Roméo, danseur ivoirien, fuyant la guerre dans son pays et arrivant en France en 2013. C’est l’histoire de sa danse, qui se transforme et s’enrichit au fur et à mesure du chemin.
L’idée est de montrer que l’immigration est aussi une aventure courageuse, porteuse de beauté et d’espoir. L’itinéraire géographique est aussi un parcours que le migrant traverse dans son propre corps.
À travers l’histoire individuelle d’un danseur, il s’agit de montrer la vivacité créatrice de ceux qui doivent s’adapter et inventer un nouveau mode de vie.
Distribution
- Chorégraphie : Sylvie Pabiot et Roméo Bron Bi
- Danse : Roméo Bron Bi
- Création sonore : Romain Serre
- Création lumière : Simon Stenmans
- Costumes : Caroline Delannoy
- Production : Compagnie Wejna
- Coproductions : La Coloc’ de la culture / Cournon d’Auvergne Scène conventionnée d’intérêt national – art, enfance, jeunesse ; Théâtre d’Aurillac ; Groupe des 20 Auvergne-Rhône-Alpes
- Soutiens : Ville de Clermont-Ferrand, dans le cadre d’une convention triennale ; Ministère de la Culture / DRAC Auvergne – Rhône-Alpes ; Conseil Régional d’Auvergne – Rhône-Alpes ; Conseil Départemental du Puy-de-Dôme
Lien vidéo
vimeo.com/388005508
Anh-Moûh, la relation d’un enfant à sa mère
« Anh-Moûh » explore la relation intime et universelle entre un enfant et sa mère à travers les différentes étapes de la vie. Cette pièce, en quatre temps, met en lumière les souvenirs, l’envol, les vies parallèles et les retrouvailles, dans une danse empreinte d’émotion et de tendresse. Une célébration de l’amour maternel, inaltérable, quel que soit l’âge.
Anh-Moûh, la relation d’un enfant à sa mère
Durée : 45 minutes
Propos artistique
Savoir d’où je viens pour savoir où je vais !
Cette œuvre est un trio de danse qui nous rappelle l’équilibre à trouver dans la relation que nous entretenons avec notre mère : notre maman, nous-mêmes et notre relation. Chaque entité doit se définir pour se construire.
La pièce traite des émotions que nous ressentons à chaque étape importante de notre vie. Elle se structure ainsi en quatre temps :
- Nos souvenirs : moments en mémoire, odeur de cuisine, voix, regards, attentions, ces madeleines de Proust qui nous habitent.
- Notre envol : le moment où chacun quitte le cocon familial pour voler de ses propres ailes.
- Nos vies parallèles : rencontres, joies, obstacles qui construisent notre vie et notre identité d’adulte.
- Nos retrouvailles : moments uniques où l’on retrouve sa maman et ces instants qui nous ramènent à quelque chose de familier et précieux.
Quel que soit l’âge ou l’étape de vie dans laquelle nous sommes, l’amour entre une mère et son enfant reste inchangé. Que nous ayons 1 an, 25 ans, 35 ans ou 60 ans, nous sommes toujours l’enfant d’une maman.
Distribution
- Chorégraphe : Roméo BRON BI
- Interprètes : Carla CATINO, Clara RULIÉ, Roméo BRON BI
- Régisseur lumière : Jean-Pierre NEPOST
- Composition musicale : Laure FISCHER
- Costumes : Douakro KANTE / DKANTÉ
- Production : Compagnie BRON BI
Soutien à la création : Pôle danse des Ardennes (Sedan), Pôle Sud CDCN (Strasbourg), l’Illiade (Illkirch), l’Espace Malraux (Geispolsheim) pour l’accueil en résidence
Soutien financier : DRAC Grand-Est et Pôle Sud CDCN dans le cadre du programme commun
Calendrier de tournée
- 25 septembre 2022, Pôle Sud CDCN, Strasbourg
- 19 janvier 2023, Espace Malraux, Geispolsheim
- 2 septembre 2023, Pôle danse des Ardennes, Sedan (en cours de confirmation)
Retombées presse
https://www.dna.fr/amp/culture-loisirs/2023/01/23/danse-l-hommage-aux-meres-de-bron-bi-a-l-espace-malraux
Terre, mon périple
« Terre, mon périple » est une chorégraphie immersive qui retrace l’exil et la métamorphose d’un homme à travers la danse. Ce spectacle, à la fois intime et universel, évoque le parcours géographique et corporel de Roméo Bron Bi, un voyage de résilience, de découverte et d’adaptation. À travers cette pièce, la danse devient un langage puissant qui raconte l’histoire de millions de personnes contraintes de quitter leur terre natale, mais aussi l’espoir qui les guide vers de nouveaux horizons. Une véritable ode à la vie, accessible à tout public dès 6 ans.
Propos artistique
« Terre, mon périple » est un voyage à la fois géographique et corporel, inspiré par l’histoire personnelle de Roméo Bron Bi. Né à Zuénoula en Côte d’Ivoire, Roméo raconte son exil en 2010 alors qu’il fuit la guerre. À travers cette pièce, il met en lumière la résilience et la capacité d’adaptation de millions de personnes forcées de quitter leur pays.
Cette chorégraphie se veut une ode à la transformation humaine et à la découverte joyeuse de nouvelles cultures. Le corps de Roméo devient un témoin du voyage et de la métamorphose, symbolisant l’adaptation face aux défis de l’exil. Ce spectacle parle autant de lui que de tous ceux qui, comme lui, ont dû s’inventer une nouvelle vie dans un monde étranger.
Distribution
- Chorégraphe : Roméo BRON BI
- Danse : Roméo BRON BI
- Création sonore : Romain Serre
- Création lumière : Simon Stenmans
- Costumes : Caroline Delannoy
Soutien à la création
- La Fabrique théâtre de Strasbourg
- L’Illiade (Illkirch)
- Pôle Sud CDCN (Strasbourg)
Calendrier de tournée
- Dimanche 27 avril 2025 à l’ILLIADE, COURS 67400 Illkirch Graffenstaden
Type de spectacle :
Danse contemporaine, tout public, à partir de 6 ans
Afropean Culture Festival
L’Afropean Culture Festival célèbre la rencontre entre les cultures africaines et européennes à travers l’art, la musique, la danse et la gastronomie. Cet événement multiculturel, fondé par Roméo Bron Bi en 2021, promeut des valeurs d’inclusion et de diversité. Chaque édition invite à découvrir des expressions artistiques riches, favorisant le dialogue et le vivre-ensemble.
L’afropéanisme est l’art d’habiter la frontière. C’est, selon les termes de Achille Mbembe, « une sensibilité culturelle, historique et esthétique », autrement dit, une façon d’être dans le monde contemporain. C’est en effet par son expérience multiculturelle et de migration que le fondateur Roméo Bron Bi a souhaité créer ce festival, allant au-delà des connexions entre son pays d’origine et celui qui l’accueille aujourd’hui. Tout comme Léonora Miano qui a réinventé le concept d’afropéanisme, Roméo Bron Bi « [crée] dans l’écho des cultures qui [l]’habitent : africaine, européenne, africaine-américaine, caribéenne ».
Ainsi, l’Afropean Culture Festival est un événement pluridisciplinaire et interculturel où les cultures africaines et européennes se rencontrent autour de la musique, de la danse, du débat d’idées, de la gastronomie et des arts plastiques. Il se tient chaque année depuis 2021, à Strasbourg, capitale européenne et carrefour multiculturel où de nombreuses communautés sont représentées.
À l’heure où certain.e.s cherchent à diviser les peuples, ce festival promeut des valeurs d’inclusion, de solidarité et de citoyenneté par l’art et la culture. Il a pour objectif de sensibiliser les publics aux diversités culturelles et esthétiques, et par là-même à l’acceptation de l’autre pour favoriser le vivre ensemble.
L’édition 2023 aura lieu du 16 au 18 juin et mettra à l’honneur des artistes du Grand-Est et européens. Le festival démarrera par une conférence sur la diversité culturelle puis se poursuivra par de nombreux stages (coupé-décalé, afro-beat, afro-house, dance-hall, danse contemporaine, danse afro-cubaine/salsa, kizomba, bachata, hip-hop expérimental, house-dance, danse traditionnelle ivoirienne et burkinabé), concerts, jam sessions, atelier de sculpture et atelier de cuisine ivoirienne et nord-africaine.
Edition 2022
Partenaires : Hôtel Boma, Le Sacrilège, La Maison du Mouvement
Un parcours de rencontres inoubliables
Depuis mon arrivée en France en 2013, j’ai eu l’immense chance de croiser des artistes et des chorégraphes qui ont marqué mon parcours, tant sur le plan artistique que personnel. Chacune de ces rencontres a enrichi ma danse, m’inspirant à explorer de nouvelles facettes de mon art. Je tiens à remercier toutes ces personnes qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué à façonner l’artiste que je suis aujourd’hui.
Je pense au regretté Pierre Doussaint, qui a partagé avec moi sa sagesse et son amour du mouvement, à Koffi Kôkô, dont les enseignements ont laissé une empreinte profonde sur ma manière d’aborder la danse traditionnelle et contemporaine. Julia Sima, Hervé Koubi, Salia Sanou, Andréya Ouamba, Jonathan Prenlas, Sylvie Pabiot, Didier Théron, Max Diakok, Frey Faust et Konaté Abdoulaye – chacun d’entre eux a apporté une lumière particulière à mon parcours.
Je remercie également les compagnies avec lesquelles j’ai eu l’opportunité de collaborer, comme ATOU, Didier Théron, Boukoussou, Awoulath Alougbin, Richard Dossou, George Momboye, la compagnie Trio, et la Compagnie Wejna. Chacune de ces collaborations a été une aventure riche en apprentissage et en créativité.
Je n’oublie pas non plus les moments magiques vécus autour des œuvres d’artistes de renommée internationale tels que Bruce Clarke, Nicole Duffour et Simplice Ahouansou. Ces échanges, au croisement de la danse et des arts visuels, ont renforcé mon désir de fusionner les disciplines pour créer des œuvres encore plus puissantes.